Yelena Isinbaieva a quitté son poste de directrice du comité de surveillance de l’agence nationale anti-dopage Rusada, six mois après sa nomination surprise à la tête de l’a lutte anti dopage nationale.
L’agence anti-dopage nationale continue à changer de directeur à une fréquence qui n’est que le reflet de son instabilité. Depuis le rapport McLaren et la découverte d’un dopage insitutionnel en Russie, pas moins de 67 athlètes russes ont été bannis de tous les évènements sportif internationaux. L’ancienne perchiste russe a elle même été exclue des JO de Rio, privée de ce qui aurait pu constituer un troisième titre olympique à la perche.
Elle avait simultanément pris sa retraite sportive et la direction de la Rusada, en pleine tourmente car accusée de couvrir les cas de dopages russes.
Le service anti-dopage russe se plie donc aux exigences de l’Agence Mondiale Anti-dopage (AMA), dans le but retrouver son accréditation et sortir de l’opprobre du monde de l’athlétisme. Le vice-ministre russe chargé des sports, Vitali Moutko a lui-même affirmé vouloir une agence russe « forte et indépendante » (Aujourd’hui en France). L’ex-championne Isinbayeva renonce donc a son siège de directrice, condition pour le retour à la compétition des athlètes russes, tous suspendus au moins jusqu’en novembre 2017. Remplacée par son vice-président de la Rusada, l’ancienne perchiste reste néanmoins membre de la Rusada et à la commission des atlhètes du CIO.